Puis quelques réactions d'élèves:
Ce qui m’a le plus étonnée lors de la visite de Monsieur Nigal est le fait que des jeunes ont pu fuir en Israel alors qu'Hitler était déjà très populaire et que de nombreuses personnes avaient les mêmes convictions que lui. En effet, je ne savais pas que quelques juifs autrichiens avaient la chance de quitter leur pays à temps.
J’ai bien aimé qu’il nous raconte sa vie “normalement”, sans se plaindre à chaque phrase. Il a vécu quelque chose d’horrible mais il s’en est sorti plus fort et plein de volonté. Son courage de raconter sans laisser place aux émotions m’a épatée. Mais le moment où il dit que, d’après lui, il a gagné une victoire personnelle sur Hitler en fondant une grande famille, reste mon préféré. (Juliette, 3e2)
„Ich habe bei Herrn Nigals Schilderungen viele Sachen mitgenommen,
(Maria Lucia, 9b)
J’ai particulièrement apprécié la première partie qui racontait l’enfance de Monsieur Nigal en Autriche. Nous avons ainsi pu nous faire une idée de la vie quotidienne d’un juif à cette époque. Monsieur Nigal a raconté des anecdotes qui l’ont marqué de façon très précise. (Jeanne 3e2)
„Amüsant fand ich, dass er auf die Frage, wie er über Neonazis heute denke, ganz ruhig antwortete: ‚Das ist nicht mein Problem, sondern eures.‘“ (Sandrine, 9b)
„Ich finde unglaublich, dass die nicht-jüdischen Bürger mit Hilfe von nationalsozialistischen Parteiangehörigen den Juden ihre Wohnungen und ihren Besitz wegnehmen konnten.“ (Aaron, 9b)
Tout d’abord j’ai été étonné d’apprendre que Monsieur Nigal venait exprès d’Israel pour nous raconter son histoire. Je respecte également beaucoup le fait qu’il ait réussi à nous raconter tout ce qu'il lui est arrivé dans le passé, car cela ne devait vraiment pas être facile pour lui.
J’ai trouvé toute l’histoire très intéressante. C’était vraiment impressionnant, car même à 94 ans, il a encore la force de venir dans notre école pour raconter son passé devant 60 élèves. (Ivann 3e2)
„Mich hat beeindruckt, wie fit Herr Nigal noch ist und ich fand es sehr berührend, dass er sich noch die Mühe macht, für uns Schüler aus Israel in deutsche Schulen zu reisen, um seine persönlichen Gefühle und Erinnerungen mit uns zu teilen. Er hat eine Art, mit uns zu reden, die so herzlich und klar war, dass man nichts anderes tun konnte außer zuhören und mitfiebern. Er hat eine Aura, die einen dazu brachte, tiefsten Respekt zu empfinden und man wollte ihn irgendwie beschützen.
Seine Geschichte berührt mich, vor allem sein plötzliches Zusammentreffen mit der Hitlerjugend und seine Reise in ein ihm fremdes Land (Palästina). Er hat sein Zuhause und die ganze Familie zurück gelassen. Überraschend fand ich, wie plötzlich die Hasswelle gegen Juden gekommen war, und wie „normal“ seine Kindheit war. Ich habe neu erfahren, dass es anscheinend möglich war zu fliehen, aber dass niemand die jüdischen Flüchtlinge aufnehmen wollte.“ (Prune, 9b)
Fotos - Quelle: Konrad Adenauer Stiftung